Le terminal de croisière Te Anuanua ouvre ses portes à Papeete

Le terminal de croisière Te Anuanua ouvre ses portes à Papeete

Après des années d’attente et 2,1 milliards de francs CFP d’investissement, le terminal de croisière Te Anuanua de Papeete a ouvert ses portes le 16 février 2025. Cette infrastructure moderne de 2700 m² marque un tournant pour le tourisme en Polynésie française, promettant d’accueillir les navires de croisière dans des conditions optimales et d’offrir une expérience améliorée aux visiteurs. Alors que l’activité de croisière est en pleine expansion, avec plus de 1250 escales prévues en 2026, Te Anuanua s’impose comme un atout majeur pour le développement économique du territoire.

Le 16 février 2025, Papeete a inauguré son nouveau terminal de croisière baptisé Te Anuanua, marquant une étape importante pour le tourisme en Polynésie française. Cette infrastructure moderne de 2700 m² est conçue pour accueillir les croisiéristes dans des conditions optimales et stimuler l’économie locale.

Un bâtiment moderne au service du tourisme

Le terminal Te Anuanua offre plusieurs espaces dédiés :

  • 300 m² consacrés à l’artisanat local
  • Une salle d’enregistrement de 700 m² avec trois postes d’accueil
  • Une bagagerie de 750 m²
  • 205 places de parking souterrain
  • 500 m² d’espace d’exposition pour le Centre des Métiers d’Arts

Un investissement conséquent

Le projet, financé entièrement par le Port autonome, a coûté 2,1 milliards de francs CFP, soit 300 millions de plus que prévu initialement[1]. Malgré ce surcoût, l’infrastructure répond aux besoins croissants du secteur touristique.

Malgré le ciel pluvieux, j’ai envie de dire : terminal heureux.

Impact sur le tourisme de croisière

L’ouverture de Te Anuanua s’inscrit dans une dynamique de croissance du tourisme de croisière en Polynésie française :

Année Nombre de navires Escales prévues
2025 125
2026 151 1250+

Bud Gilroy, président de Tahiti Cruise Club, souligne : « Nous avons de plus en plus de bateaux. Il faut savoir que nous attendons plus de 1 250 escales en 2026, sur l’ensemble du territoire, alors que nous étions à 500 en 2012 ».

Perspectives d’avenir

Avec cette nouvelle infrastructure, Papeete se positionne comme une destination de choix pour les croisiéristes. Le terminal Te Anuanua devrait contribuer à l’augmentation prévue de 25% de l’activité de croisière en 2025, offrant ainsi de nouvelles opportunités économiques pour la Polynésie française[4].

Le bâtiment, baptisé en hommage à la pirogue sacrée du dieu ‘Oro, élément central du patrimoine culturel polynésien, allie tradition et modernité. Les premiers visiteurs ont exprimé leur enthousiasme. Becky, une touriste, déclare : « Ça représente bien Tahiti, il y a tout ce bois sur les plafonds (…) Vous arrivez ici et vous vous dites, je suis en Tahiti, je suis vraiment en Tahiti. Je l’adore ».

Malgré quelques ajustements encore nécessaires, notamment au niveau de la signalétique et du parking, le terminal Te Anuanua marque un tournant pour Papeete et pour l’ensemble de la Polynésie française. En misant sur une infrastructure moderne et une expérience touristique de qualité, ce nouvel équipement ouvre des perspectives prometteuses pour le développement d’un tourisme durable et bénéfique pour tous.

À propos de l'auteur :

Hina
Hina Teariki

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

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