Un nageur non identifié a disparu mardi soir dans la passe de Tiputa à Rangiroa, aux Tuamotu. Malgré d’importants moyens déployés pendant plus de 24 heures, les recherches en mer ont été suspendues mercredi après-midi. Les autorités poursuivent l’enquête à terre pour tenter d’identifier la personne disparue, alors que cet incident soulève des inquiétudes sur la sécurité maritime en Polynésie française.
Un nageur emporté par le courant dans la passe de Tiputa
Un important dispositif de recherche a été déployé mardi 11 février au soir à Rangiroa, dans l’archipel des Tuamotu, suite à la disparition présumée d’un homme dans la passe de Tiputa. Malgré les efforts des secours pendant plus de 24 heures, le nageur reste introuvable.
Chronologie des événements
- Mardi 11 février, 20h : Des témoins alertent les secours après avoir vu un homme se faire emporter par le courant en traversant la passe à la nage.
- 20h57 : Le JRCC (Centre de coordination de sauvetage maritime) déclenche les opérations de recherche.
- Vers minuit : L’hélicoptère Dauphin est mobilisé en renfort.
- Mercredi 12 février, 3h du matin : Les recherches nocturnes sont suspendues.
- Mercredi matin : Reprise des recherches en surface et sous l’eau.
- Mercredi après-midi : Le Haut-commissaire décide d’arrêter les recherches en mer.
Un important dispositif mobilisé
Les moyens déployés pour tenter de retrouver le nageur disparu ont été conséquents :
- Vedette de la brigade territoriale de la Gendarmerie
- Vedette communale de Rangiroa
- Hélicoptère Dauphin
- Équipes de policiers municipaux et de pompiers
- Soutien de bateaux de particuliers
Enquête en cours
Bien que les recherches en mer aient été suspendues, les investigations se poursuivent à terre. Les autorités tentent toujours de déterminer l’identité de la personne disparue. Un recensement est effectué à Tiputa et Avatoru, les deux villages de Rangiroa.
« Malgré les moyens déployés, les conditions météorologiques favorables et l’étendue des recherches, les chances raisonnables de retrouver le nageur vivant s’avèrent extrêmement faibles », a déclaré le Haut-commissariat dans un communiqué.
Cette disparition intervient dans un contexte préoccupant pour la sécurité maritime en Polynésie française. Le Haut-commissaire avait récemment fait état de neuf décès en mer pour l’année 2024.
Les autorités rappellent la nécessité d’une extrême prudence lors des sorties en mer, particulièrement dans les zones réputées dangereuses comme les passes.